Les 10 plus grands mythes sur les devoirs à la maison

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On veut tous le meilleur pour nos enfants. Et pourtant, ça reste encore bien souvent compliqué. C’est le cas des devoirs, par exemple ! Je suis sûre que, malgré toutes vos bonnes résolutions, ce moment des devoirs à la maison reste souvent tendu voir conflictuel.

Il existe, à mon sens, beaucoup de raisons à cela. Aujourd’hui je voudrais vous parler d’une de ces raisons qui, à mon avis, joue un rôle important dans cette crispation du temps des devoirs à la maison : le poids des idées reçues, des fausses croyances, des mythes qui constituent des obstacles et nous empêchent d’avancer et d’être zen.

Vous vous dites sans doute que ce n’est pas votre cas, que vous êtes quelqu’un de très ouvert. Vous savez sûrement que crier, punir ne sont pas les méthodes les plus appropriées.

Et si je vous parle de devoirs en musique (ou avec le téléphone pour les plus grands), ou couché sur le tapis de salon, vous dites quoi ?

Si je vous parle de méthodes traditionnelles, de dictées de mots, d’encouragements, d’objectifs … vous êtes sûr(e) que vous n’avez pas une ou deux idées préconçues ou croyances limitantes qui traînent ?..

Dans cet article, vous allons donc passer à la loupe les 10 plus grands mythes sur les devoirs à la maison qui peuvent empêcher votre enfant d’exprimer son plein potentiel et vous, de vous épanouir en accompagnant sa scolarité.

Nous nous arrêterons plus longuement sur les trois premiers mythes. Nous passerons plus rapidement sur les suivants qui renvoient à des sujets que j’ai ou je vais traiter dans d’autres articles !

Mythe n°1 : on ne peut pas faire ses devoirs en musique

La science n’a pas d’avis aussi tranché. Pour résumer, je dirai … que ça dépend !

Ca dépend :

  • de l’environnement de votre enfant pendant les devoirs
  • de son état personnel
  • du travail qu’il a à effectuer
  • du style de musique écoutée.

Certains enfants ne supportent pas le silence. Il peut réveiller chez eux de vieilles peurs et angoisses. Ils vont alors, au lieu de se concentrer sur leurs devoirs, se mettre à cogiter. Cogiter aux questions existentielles qui les tourmentent ou au contraire penser à tout et à rien pour ne surtout pas penser à ce silence !

La musique peut donc dans ce cas être une bonne alternative.

De la même manière, s’isoler des bruits ambiants de la maison avec un casque sur les oreilles peut aussi permettre de se concentrer un peu mieux. Bien sûr, en vérifiant le volume et en choisissant une musique adaptée ! Votre enfant travaillera sûrement mieux en écoutant une playlist spéciale devoirs qu’en entendant ses petits frères se chamailler, le chien aboyer ou la télé allumée.

Une musique bien choisie peut contribuer à apaiser, à diminuer le stress et les tensions et à maintenir sa vigilance : peur de rater le contrôle, peur de ne pas y arriver, de ne pas comprendre …

Elle peut aussi apporter inspiration et créativité et surtout bien-être ! Votre enfant sera donc peut-être plus appliqué et concentré pour colorier sa carte de géo, illustrer sa poésie ou finir de mettre en page son exposé s’il a la possibilité d’écouter de la musique.

Mais qu’en est-il des tâches qui demandent plus de concentration et de réflexion ? Je pense aux lectures, rédactions, exercices de maths, de grammaire ou de conjugaison et de toutes les leçons à apprendre.

Ca, ça va vraiment dépendre de votre enfant et de ses facultés de concentration !

Je vous recommande donc de faire des essais : une semaine avec musique / une semaine sans musique ; et on compare ! Avec des critères de comparaison visibles ! Si on reste sur un ressenti, je vous parie que votre enfant trouvera que c’est mieux en musique et vous, que c’est mieux sans !

Et oui, les idées reçues ont la vie dure ! Il va falloir de vraies preuves (pour vous ou pour lui) pour s’en débarrasser ! Mais quelle qu’en soit l’issue, si vous avez pris la peine d’essayer, je suis convaincue que votre enfant y verra moins ici ‘un abus de pouvoir’ de votre part ou ‘une idée de vieux’ !

Pour les exercices qui demandent un minimum de réflexion et de concentration (exercices, rédactions, lectures, etc), on privilégiera les musiques instrumentales (les paroles distraient plus facilement notre cerveau) et relativement calmes. Les musiques les plus énergétiques ont tendance à fatiguer l’enfant, le jeune plus vite. Il existe de nombreuses playlists spéciales devoirs sur deezer, spotify, you tube,e tc.

Qui dit musique chez nos jeunes dit rapidement … téléphone !!!

Mythe n°2 : on ne peut pas garder son téléphone pendant les devoirs

Là aussi … ça dépend vraiment de votre enfant !

De sa capacité de concentration et surtout de sa capacité à « s’empêcher de » !

Si vous avez accepté les devoirs en musique, votre enfant va sûrement vous dire qu’il ne se servira de son téléphone que pour écouter de la musique !

Il pourra aussi justifier son utilisation pour se connecter à son agenda électronique sur l’ENT de son établissement (Pronote, Liberscol, école directe, etc). Ce qui peut être tout à fait vrai !

Vous allez sans doute lui répondre : « et ton agenda alors ?!! ». Il faut savoir que les profs ont de plus en plus l’habitude d’utiliser ces agendas électroniques. Ils accordent donc de moins en moins de temps pour écrire ou dicter les devoirs ou pour donner les précisions de ce qui est à faire. Bien sûr je parle ici surtout du collège et du lycée.

Je vous entends encore ! Vous allez me dire : « mais si je lui laisse son téléphone, il va passer tout son temps sur les réseaux sociaux et ne pas avancer les devoirs ! ». Et ça peut être vrai !

Alors deux conseils pour ça :

– comme pour la musique, on essaie et on compare ! On lui montre ainsi qu’on tient compte de son avis, qu’on ne fait pas un ‘excès d’autorité’ mais que l’on cherche vraiment le meilleur pour lui et ses études

– il existe des applications (c’est ma fille qui m’a montré cela!) qui mesurent le temps qu’un utilisateur reste sans ouvrir une application de son téléphone. Je ne suis peut-être pas très claire ! Un petit encart du site comment-ça-marche pour vous expliquer cela avec l’application Forest !

Bon, ça y est ? Vous avez négocié, testé et vous vous mis d’accord ?

Par exemple : « ok pour la musique et le téléphone quand tu travailles les matières faciles pour toi mais tu le laisses de côté quand tu bosses sur les matières plus difficiles ! »

Alors j’aimerais maintenant tordre le cou à une autre idée reçue : « vas travailler dans ta chambre ! »

Mythe n°3 : on ne travaille bien que dans sa chambre, à son bureau

En fait ce qui est important, ce n’est pas le lieu mais les conditions. Je vous recommande de privilégier un endroit calme et qui comporte peu de distractions pour votre enfant.

Personnellement mes enfants ont toujours préféré travailler dans le salon. Mais il faut dire que l’ambiance de la maison s’y prêtait : 3 personnes = 3 personnes calmes et studieuses ! Et ils ont toujours préféré une compagnie même silencieuse que la solitude de leurs chambres !

A l’inverse, chez un des jeunes que j’accompagne chez lui, nous ne pouvons travailler que dans sa chambre car ses petits frères ont (bruyamment) envahi les autres pièces de la maison.

Avec deux autres jeunes que j’accompagne aussi (un collégien, un lycéen) nous sommes passés de la terrasse du jardin pendant les révisions de cet été au salon avec rocking-chair cet hiver !

Lorsque nous réalisons des lapbboks (je reviendrai là-dessus dans un prochain article) ou qu’ils rédigent un exercice ou une rédaction, bien entendu, ils sont alors confortablement assis à leur bureau ou sur une table. Mais lorsqu’ils apprennent ou me récitent leurs leçons, leurs mots de vocabulaire, rien n’empêche de se coucher par terre sur un tapis moelleux qui fait limite office de doudou, ou de s’avachir sur un pouf bien emmitouflé dans une couverture toute douce !

Là aussi toutes les études des sciences de l’éducation et des neurosciences montrent que plus l’enfant, le jeune se sent bien, plus il réalisera ses apprentissages facilement.

Que ce soit dans sa chambre ou dans une pièce de vie, on veillera par contre à limiter au maximum les distracteurs : téléphone (si le test ci-dessus s’est avéré négatif!), écrans, conversations, jouets, bricolages en tout genre, etc.

J’ai le souvenir d’une séance avec un jeune très difficile car il avait décidé de réussir à crocheter son cadenas avec un trombone ! Bien qu’ayant accepté de le poser dans une autre pièce, il est resté focalisé là-dessus toute l’heure ! Il m’expliquait comment il allait s’y prendre par la suite ! J’aurais tellement aimé que ce cadenas ne soit pas sur son bureau quand on a commencé à travailler !

Donc on le voit bien : ce n’est pas tant l’endroit que les distractions qui comptent !

Le mythe des devoirs assis au bureau relève plutôt d’une interprétation, d’une généralisation des vrais besoins de l’enfant à ce moment-là : calme et concentration !

Voyons maintenant ce qui va contribuer aussi à favoriser la concentration : une pause avant de s’y mettre et la durée des devoirs.

Mythe n°4 : il faut faire les devoirs tout de suite en rentrant de l’école

Non ! Là aussi, ça dépend !

Si votre enfant rentre à 18h ou 19h du collège, oui je pense qu’il est temps qu’il s’y mette.

Par contre, s’il ne rentre pas tard, s’il habite à 5-10 mn de l’école, du collège, et s’il montre un grand besoin de souffler alors accordons-lui une pause !

Vous aimerez peut-être aussi lire :  Comment aider plusieurs enfants en même temps à faire leurs devoirs ?

Un goûter déjà et une petite pause de 30-40 mn maximum. Au-delà je suis persuadée qu’il lui sera très difficile de s’y remettre. En-dessous, il n’aura pas vraiment le temps de décompresser.

Et une pause, c’est une pause ! On ne le harcèle pas de questions sur sa journée, ses notes pendant ce temps-là. On ne lui demande pas non plus de faire ses corvées, les tâches ménagères qui lui incombent ni d’aller lire un livre. C’est son temps de pause, il l’occupe comme il veut !

Mythe n°4 : mon enfant doit travailler au moins une heure tous les soirs

Non, bien sûr que non !

La durée du temps consacrée aux devoirs va énormément varier d’un enfant à l’autre en fonction :

  • de l’âge (20 mn au CP maximum par exemple)
  • des capacités de l’enfant (intellectuelles, de concentration, de mémorisation)
  • de la quantité de travail donné
  • de l’organisation sur la semaine

et bien sûr

  • d’un jour à l’autre

Comme nous, nos enfants ont des jours avec et des jours sans !

Repérons les moments où ils sont le plus frais, le plus disponibles et capables d’apprendre et de mémoriser pour en faire le maximum à ce moment-là. Acceptons que certains soirs ce soit impossible de travailler, réviser ! Trop fatigués, trop énervés, excités … Pas la peine de s’acharner !

Et surtout, aidons-le à anticiper et à ne pas attendre le contrôle pour apprendre une leçon ou le dernier jour pour faire son DM de maths ou lire son livre de lecture !

Ayez bien en tête aussi qu’une leçon s’apprend en plusieurs fois. Il faudra plusieurs jours pour que toute l’information de la leçon soit enregistrée. Passer des heures et des heures le soir la veille d’un contrôle ne sert à rien !

J’ai envie de vous dire : c’est trop tard !

Mythe n°5 : il faut rester assis avec son enfant tout le temps des devoirs

Et bien … une fois encore : pas du tout !

Il est important que votre enfant apprenne à travailler seul pour développer son autonomie. Aidez le à distinguer ce qu’il peut faire seul parmi ses exercices et leçons et toutes les activités pour lesquelles il aura besoin de vous.

Même avec les plus jeunes, vous pouvez lui demander de faire seul un exercice de conjugaison ou d’anglais et de revenir vous voir quand c’est fini.

Pensez bien à mettre un temps limite !

Vous pouvez d’ailleurs utiliser sabliers et/ou alarme et/ou time-timer. Cela vous évitera d’oublier de le rappeler.

Imaginez la scène : vous l’envoyez faire son exercice et vous vous mettez à faire autre chose, le dîner par exemple. Il est fort probable que vous oubliez de le rappeler. Il pourra alors le lendemain dire qu’il n’a rien fait car il n’a pas compris mais que c’est de votre faute car vous ne l’avez pas rappelé ! (Pour info, c’est du vécu!)

D’ailleurs fonctionner ainsi vous sera indispensable si vous avez plusieurs enfants qui ont des devoirs !

Mythe n°6 : il n’y a que les méthodes traditionnelles qui fonctionnent

Oui et non !

Pour la lecture, les chercheurs sont unanimes sur l’importance d’utiliser une méthode syllabique et non globale. D’ailleurs les nouvelles préconisations pour les enseignants de CP sont très claires là-dessus.

Pour le reste, il y a du bon à prendre dans les méthodes traditionnelles :

– importance de l’entraînement et des exercices systématiques pour la mémorisation (vous savez les exercices bêtes et méchants!)

rigueur attendue dans les réponses, dans la présentation

Mais il y a aussi du bon à prendre dans les pédagogies alternatives que ce soit Freinet, Montessori ou toutes les autres qui proposent de varier les activités. On cherche ici à développer le plein potentiel et les talents de tous les enfants tout en prenant en compte leurs difficultés ou fragilités. On utilise tous les canaux de mémorisation (visuel, auditif, kinesthésique) et on joue la carte de la variété au maximum. j’ai illustré cette approche au sujet des mots de dictée à apprendre.

Mythe n°7 : il faut lui expliquer qu’il travaille pour son avenir, pour avoir un bon métier

Honnêtement c’est un peu de la science-fiction pour votre enfant ! S’il réussit déjà se projeter au lendemain ou à la semaine suivante, c’est déjà bien !

Mais alors comment faire s’il n’est pas motivé ?

Oui donnons lui un objectif, un but à atteindre mais beaucoup moins éloigné !

Par exemple :

– « aujourd’hui tu vas réussir à connaître 5 mots de dictée ou 10 mots en anglais ou à réciter la moitié de la leçon. » Ou encore : «tu réponds aux questions 1 et 2 tout seul et on fera la 3 et la 4 ensemble »

– on peut fonctionner aussi sous forme de défis : « tu mets une croix dans le tableau chaque fois que tu ne râles pas pour faire les devoirs. » ou « tu essaies de faire moins d e 5 fautes à ta dictée. »

On voit ici que les objectifs n’ont rien à voir avec la note qui n’est bien souvent pas exclusivement liée au travail fourni. Mais alors, on ne récompense plus les bonnes notes ?

Mythe n°8 : il faut récompenser les bonnes notes

Des chercheurs ont montré que la récompense avait un effet bénéfique si elle n’était pas systématique et annoncée avant.

Si elle arrive comme une façon de partager la joie, de célébrer ensemble la bonne nouvelle (la bonne note) alors elle pouvait avoir un effet bénéfique. Ce qui n’est pas le cas si on l’utilise comme la carotte qui fait avancer l’âne … Des petits défis comme on l’a dit ci-dessus, oui ! Ils vont contribuer à développer le plaisir d’apprendre. Mais réviser pour avoir en cadeau la nouvelle paire de baskets ne semble pas la meilleure chose à faire !

Mythe n°9 : même s’il pleure, il ne faut pas lâcher tant que ce n’est pas fini

Oh my god! NON !!!

Un enfant en état de stress apprend nettement moins bien voir plus du tout.

Dans ces cas-là c’est le cerveau des émotions qui prend le contrôle. Il n’est plus du tout alors possible que l’autre cerveau, celui de la réflexion, de l’apprentissage (le néo-cortex) puisse faire quoi que ce soit ! Et c’est un cercle vicieux : plus la tension monte, plus le cerveau se bloque !

Donc si ça vous arrive, je vous recommande dans ces cas-là de faire une pause et de reprendre quand la tension est retombée.

Mythe n°10 : je suis un mauvais parent si je ne fais pas faire les devoirs à mon enfant

Vous intéresser, vous occuper de la scolarité de votre enfant, oui c’est un devoir de parent !

Mais cela ne veut pas nécessairement dire de faire les devoirs avec lui. Vous pouvez tout à fait déléguer. Quelle qu’en soit la raison, si vous ne faites pas les devoirs avec votre enfant, il existe mille et une autres façons de s’occuper de lui et de partager du temps de qualité avec lui. Il vaut mieux déléguer que de s’y mettre trop tardivement le soir, à la va-vite ou en multipliant situations de tensions et conflits !

Mais cela ne doit pas vous empêcher de vous tenir au courant, de regarder ses cahiers, de rencontrer ses enseignants et de discuter avec lui sur ses journées d’école. Bref : déléguez mais intéressez-vous !

D’ailleurs si vous avez lu cet article jusque là, c’est déjà une grande preuve d’intérêt !

Et vous ? Maintenant où en êtes-vous sur les mythes des devoirs ?

Et alors ? Sincèrement, il vous a bousculé cet article ? Quelles étaient vos croyances sur les devoirs ? Vous en êtes où ? Vous partagiez combien de mythes ?

Pas facile de se débarrasser de ses pensées limitantes qui empêchent d’avancer sereinement … C’est le cas pour tout le monde, ne vous inquiétez pas !

Le plus important est de les débusquer, les observer pour mieux les chasser !

Vous n’aurez peut-être pas changé d’avis sur les devoirs en musique ou avec le téléphone. Peu importe ! Mon but n’est pas de vous convaincre mais de vous amener à vous interroger : qu’est-ce qui est le mieux pour mon enfant et moi ? Les idées reçues, les vieilles habitudes ou les décisions mûrement réfléchies qui répondent à mes valeurs et en même temps à ses besoins  ?

Comme dit le dicton : « Paris ne s’est pas fait en un jour ! » Vous ne changerez peut-être pas vos habitudes du jour au lendemain. L’important c’est d’en prendre conscience et de commencer. Quelle habitude, quelle vieille croyance, quel mythe intemporel allez-vous commencer par traquer ? Racontez-moi dans les commentaires ! Ça m’intéresse !

Les mythes et croyances existent dans tous les domaines : l’éducation, nous venons de le voir mais aussi dans l’alimentation et bien d’autres domaines encore ! C’est pour vous aider à les traquer où qu’ils soient qu’Elodie et Laurent du blog la Céto sympa ont organisé ce carnaval d’articles auquel je participe. Pour retrouver l’ensemble des articles sur le thème « les plus grands mythes de votre domaine », RDV sur le site la Céto sympa. Si vous avez aimé l’article, merci de cliquer sur partager l’article !

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